09 novembre 2006

Mariage

Melva et Carlos se sont unis à la mairie du XVIIIème arrondissement de Paris le 28 octobre 2006 en présence de leurs filles, familles, amis ! Comme dans les contes de fées en fait ... tout se finit bien ! L'état français doit les laisser vivre en paix jusqu'à la demande de renouvellement de carte de séjour Vie Privée Familiale.

Tous nos voeux de bonheur à cette famille GENIALE

30 juin 2006

Ouverture de la chasse à l'enfant

1er juillet 2006 : Sarko constate amèrement ce qu'il a semé !
La manipulation de l'opinion publique se poursuit avec les interventions du médiateur d'Arno Klarsfeld nommé par le ministre de l'intérieur au poste de médiateur de la circulaire du 13 juin 2006.
Juste pour info, une circulaire n'est pas une loi !!!!
Les enfants de sans papiers sont à l'école légalement même si plusieurs interventions des forces de l'ordre se sont déroulées ces dernières semaines en France.

Rendez-vous le samedi 1er juillet 2006 15h00 place de la Bastille à Paris afin de faire plier une fois de plus le ministre de l'intérieur et son menteur ... pardon son médiateur Arno Klarsfeld.

04 juin 2006

RESF dans la presse ... Il faut continuer !

Article du JDD dans son édition nationale du 4 juin 2006.

Cela laissait entendre la mesure annoncée par Le Figaro ce lundi 6 juin 2006 .
Il s'agit d'une bonne nouvelles pour les familles sans papiers ayant des enfants nés en france ET scolarisés ET parlant uniquement le français ET ....
C'est une honte !!!
Un enfant né en France de parents étrangers sans papiers n'a donc pas le droit de parler la langue de ses ancêtres !!!!!
Un enfant né en France de parents étrangers sans papiers est-il scolarisé en maternelle (certains préfets affirmant le contraire) ????
Cette soi-disant mesure de clémence du ministère de l'intérieur est un piège afin de faire croire à l'opinion française que la chasse à l'enfant sans papiers n'aura pas lieu au 1er juillet 2006. D'ailleurs la journaliste du Figaro ose rédiger et signer un mensonge qui mérite le retrait pur et simple de sa carte de presse "CET ÉTÉ, il n'y aura pas de chasse aux enfants sans-papiers scolarisés dans les écoles françaises."
C'est totalement faux; la chasse va bien avoir lieu.

Il est urgent de ne pas se laisser abuser !!!
Rien ne sert d'attendre le texte officiel. La pseudo "commission nationale exceptionnelle" est un leurre destiné à diviser le mouvement citoyen engagé tout en méprisant les enfants sans papiers.

Nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette micro mesure dite de clémence par une presse aux ordres.
Continuons à mobiliser tous nos entourages en expliquant la situation clairement et en faisant signer la pétition "Nous les prenons sous notre protection".
Poursuivons les témoignages sincères comme ce matin dans "Les maternelles" sur France 5. Pour ceux qui ont eu la chance de voir cette émission, si Kambo parle un dialecte malien, ses parents ne seront pas régularisés !!!!
Les journalistes (les vrais, ceux qui enquêtent) commencent (enfin) à comprendre le sujet des enfants sans papiers.

Le clou n'est même pas entré dans le bois, il faut rester motivé-e-s pour TOUS LES ENFANTS SANS PAPIERS.

16 mai 2006

11 200 selon la police, 35 000 selon les organisateurs


SLMMC était présent afin de dénoncer la loi CESEDA

12 mai 2006

Gagné pour certains ... mais pas pour tous !

Rendez-vous place de la République à Paris le 13 mai 2006 à 15h00 contre la future loi Sarkozy et pour les familles n'ayant pas eu la même chance que les Bedoya/Sanchez !

12 avril 2006

Signons la pétition resf "Nous les prenons sous notre protection"

Melva Carlos et leurs filles ont bénéficié d'un soutien extraordinaire aboutissant à la carte de séjour vie privée et familiale.
Toutefois, de nombreuses familles subissent de plein fouet la politique gouvernementale et la nouvelle loi Sarkozy. Resf (réseau éducation sans frontières)lance une pétition afin de protéger tous les enfants de sans papiers vivant en France.
Vous pouvez signer cette pétition sur internet ICI et n'hésitez à faire suivre ce lien de signature (http://www.educationsansfrontieres.org/) à vos amis.
SLMMC, à son petit niveau, a tenté d'obtenir quelques signatures de personalités.
Elles seront prochainement communiquées.

16 mars 2006

VICTOIRE !!!!



C'est la joie pour Luisa comme pour sa soeur Sara ... sans parler de celle de Melva et Carlos : la carte de séjour "vie privée et familiale" a été délivrée par la préfecture de police de Paris ce matin à Melva et Carlos !!!!!!!!!!!!!!!!!

Cette adorable famille n'est plus clandestine. Melva et Carlos vont pouvoir travailler légalement.

Ce fut une longue aventure avant cette victoire. La France peut avoir honte de faire subir de telles sarcasmes aux étrangers.

Pour votre information, Melva et Carlos ont du verser 70€ chacun ce matin afin d'obtenir le récépissé de la carte de séjour.
Ensuite ils sont convoqués le 3 avril 2006 à une visite médicale obligatoire où il devront s'acquitter chacun de 220€ en timbres fiscaux. Il faudra encore retourner à la préfecture de police de Paris le 4 avril 2006 pour obtenir la carte de séjour (carte valable dès aujourd'hui).
Au total, une carte de séjour rapporte 290€ à l'état français, sans parler du temps passé par les fonctionnaires à menacer ces familles ...
Ce matin encore, il a fallu prouver que les Sanchez/Bedoya payaient leur loyer (alors qu'ils n'avaient pas le droit de travailler ...)

Merci aux centaines de personnes ayant soutenu depuis des mois Sara Luisa-Maria Melva Carlos.

Malheureusement des milliers de cas identiques ne sont pas réglés en France car le ministre de l'intérieur a demandé aux préfets d'expulser au minimum 26.000 sans papiers en 2006 ...

Pour garder un peu le moral, l'autre famille colombienne du XVIIIème a obtenu cette carte de séjour "vie privée et familiale"
le 3 mars 2006. De plus le papa n'a été condamné qu'à 3 mois de prison avec sursis pour avoir réfusé d'être expulsé en février 2005.
Les enfants Christian et Juan sont heureux, comme Luisa-Maria et Sara ....

MERCI DU FOND DU COEUR

02 mars 2006

Attendre encore

la famille Sanchez/Bedoya se rend le 16 mars 2006 9h00 à une convocation de la préfecture de police de Paris. Bientôt 3 mois que Melva et Carlos jouissent de la carte de séjour provisoire.
Est-ce un signe? La famille David/Munoz a obtenu une carte de séjour vie privée et familiale d'1 an !!!
SLMMC est heureux de cette nouvelle et poursuit son combat pour les familles sans papiers intégrées en France.

02 janvier 2006

2006 année d'espoir ?

Le comité de soutien à SLMMC poursuit ce qui a été engagé le 10 octobre 2005 en présentant ses meilleurs voeux aux lectrices et lecteurs.
Sara Luisa Maria Melva Carlos chérissent le papier valable 3 mois.
Quel bonheur éphémère ...
Nous devons agir comme avec les marguerites de notre enfance : un peu, beaucoup, ... pas du tout...
A chacune et chacun de voir !!!

Meilleurs voeux à :
Sara Luisa Maria Melva Carlos SLMMC
Soyons Là, Montrons Motivation et Courage SLMMC
Sans Lutte Majeure Marianne Crève SLMMC
Soutenons Les Massivement, Manifestons Chaleureusement SLMMC

20 décembre 2005

Deux nouvelles étapes franchies !!

Le préfet n'a pas fait appel au jugement du Tribunal Administratif de Paris, ce qui signifie l'annulation pure et simple de la reconduite à la frontière des 4 membres de la famille Sanchez/Bedoya.
La préfecture de police de Paris a délivré cet après-midi une carte de séjour de 3 mois (APS) à Carlos et Melva. Cette carte de séjour (valable jusqu'au 19 mars 2006) ne permet pas de travailler légalement en France.
La demande des Sanchez/Bedoya d'obtenir une carte de séjour "vie privée et familiale" est donc de nouveau étudiée par les services préfectoraux.
Dans le meilleur des cas, cet examen peut aboutir à la délivrance de cette carte de séjour permettant de travailler légalement.
Dans le pire des cas, un nouveau refus ...

C'est donc une nouvelle attente qui commence ce 20 décembre 2005 pour Melva et Carlos.

21 novembre 2005

Le tribunal administratif de Paris décide ... / Appel en faveur d'une autre famille du 18ème menacée d'expulsion

Article 1er : Les arrêtés en date du 4 octobre 2005, par lesquels le préfet de police de Paris a ordonné la reconduite à la frontière de M. SANCHEZ BOLANOS et de Melle BEDOYA HENAO, sont annulés.

Article 2 : Il est enjoint au préfet de police de procéder au réexamen de la situation administrative de M. SANCHEZ BOLANOS et de Melle BEDOYA HENAO dans un délai d'un mois à compter de la notification du présent jugement.

Article 3 : L'état est condamné à verser la somme de 800 euros (huit cents euros) au titre de l'article L. 761-1 du code de la justice administrative.

Article 4 : Le présent jugement sera notifié à M. SANCHEZ BOLANOS, à Melle BEDOYA HEANO et au préfet de police.



SLMMC apporte son soutien à une autre famille colombienne du XVIIIème arrondissement de Paris. Les deux enfants David/Munoz (Christian et Juan) sont scolarisés au collège Coyvox et à la maternelle 3 rue Vauvenargues.
Il est urgent de mobiliser les parents d'élèves et les enseignants de ces établissements.
La FCPE de Coyvox et RESF18 sont informés et agissent.
Comment sensibiliser les enseignants ?
Le blog de cette famille ICI

18 novembre 2005

La famille Sanchez/Bedoya a reçu le jugement

La décision du Tribunal Administratif de Paris d'annuler la reconduite à la frontière de la famille Sanchez/Bedoya est confirmée par le jugement reçu aujourd'hui par Melva et Carlos.

17 novembre 2005

Nouvel article le 15/11/2005 dans El Tiempo (quotidien colombien)

FRANCIA / PARÍS TIENE UN MES PARA APELAR
Anulan expulsión de familia colombiana

Después de 15 días de reflexión, el tribunal administrativo de París anuló la decisión de expulsar a la familia colombiana Sánchez Bedoya de Francia como se les había informado hace unos meses y cuya fecha de aplicación había sido establecida para el 4 de octubre pasado.
Los Sánchez Bedoya llegaron en el 2000 huyendo de la violencia y, pese a no tener permiso de estadía, Carlos comenzó a trabajar, a declarar impuestos y se había integrado al igual que el resto de su familia a la sociedad.
Sin embargo, la dicha no es completa porque el prefecto de París, Pierre Mutz, tiene un mes para apelar.
Por esta razón, el Comité de Apoyo, que ha logrado reunir en torno a la familia colombiana a políticos, intelectuales, artistas y ciudadanos franceses, no quiere celebrar la buena nueva.
Prefieren esperar con prudencia, explica Anne Laure Mouturat,
porque el objetivo que defienden es una verdadera regularización de la familia y en particular confían en que las dos hijas de Carlos y Melba se puedan quedar estudiando en Francia.
La principal preocupación, insisten, “es que les otorguen a los Sánchez Bedoya un permiso de estadía con fecha límite y tengan que abandonar después el país”.
Ahora vienen 30 días más de incertidumbre aunque parece un alivio para Luisa María (11 años) y Sara (6 años) quienes, a pesar de su corta edad, están muy conscientes de lo que sucede y, según sus vecinos y profesores, se encontraban muy abatidas al igual que sus padres.
En cuanto a las razones del cambio de actitud de la administración francesa, hasta el lunes o martes la familia Sánchez Bedoya tendrá acceso a la motivación del juez, quien había escuchado el pasado 27 de octubre el recurso de la abogada de los colombianos.
Las primeras palabras de Carlos y Melba fueron de gratitud para todas las asociaciones del barrio XVIII donde viven y para los padres de familia de los compañeros de colegio de sus hijas quienes no dudaron en respaldarlos.
Un Comité de Apoyo apolítico que logró en un tiempo récord y con mucho empeño movilizar a cientos de personas a nivel nacional e internacional.

MARÍA CAMILA MORALES
Para EL TIEMPO
Desde PARÍS

15 novembre 2005

Attendre les complaisances

Appel?
Pas appel?
Il faut attendre ... jusqu'à l'envoi du jugement + 1 mois! (exemple fictif :jugement envoyé le 23 novembre 2005, appel possible jusqu'au 23 décembre 2005)
La Préfecture de Police de Paris (c'est à dire l'état français) qui a réfusé la carte de séjour "vie privée et familiale" à la famille Sanchez/Bedoya , conserve son droit d'appel à la décision du Tribunal Administratif de Paris.
Pour mémoire, l'audience s'est déroulée le 27 octobre 2005 ...

Le comité de soutien à SLMMC se réunira une fois le jugement du TA reçu.

Nous restons très motivé (s) !!!!

10 novembre 2005

UNE BONNE NOUVELLE ... 1ERE ETAPE FRANCHIE

Le tribunal administratif de Paris annule la reconduite à la frontière !!!!!!!!!!!
Nous ne savons absolument pas les motivations du juge (il faut attendre lundi ou mardi).
De même, il faut savoir que le Préfet de Police de Paris Moooooooooosieur Pierre Mutz a 1 mois pour faire appel de cette décision du TA!
Donc, ce n'est pas aujourd'hui que nous allons faire la fête !
Il faut donc continuer la mobilisation et la signature de la pétition ICI.

Melva et Carlos (Melva y Carlos) sont heureux et remercient tous les signataires de la pétition ainsi que les individus, fédérations, associations, partis, comités locaux régionaux nationaux et internationnaux qui ont apporté un soutien sans faille.

09 novembre 2005

Nouveau soutien !

Bonjour,
Est-il possible de rajouter Ras l'front Paris 18ème à la liste des
soutiens ?
Je vous remercie également de nous tenir au courant de toutes vos
prochaines initiatives.

Cordialement,

Nicolas
pour Ras l'front Paris 18ème


Bien sur que nous vous rajoutons, avec plaisir !!!


RAPPEL : vous pouvez toutes et tous signer la pétition via internet ICI

08 novembre 2005

Discours de Pierre Mutz Préfet de Police de Paris en juin 2005

Je vous invite à lire le discours de Monsieur le Préfet (l'homme réprésentant l'état français qui demande à la famille Sanchez/bedoya de quitter la France) ICI.

Nous ne sortons aucune phrase de ce discours par respect des victimes.
Ce discours est en ligne sur le site internet Mémorial de la SHOAH tout comme sur le site internet de la Préfecture de Police de Paris.

Nous avons eu une conversation de 15 minutes avec une personne du Mémorial de la SHOAH. Elle fait suivre au directeur notre démarche.

07 novembre 2005

Un petit mot d'Hervé

C'est toujours l'attente du verdict suite à l'audience du 27 octobre 2005.
La mobilisation doit au moins être maintenue au niveau actuel ...

Un grand MERCI aux 55 personnes qui ont rejoint la pétition depuis la mise en place de la signature via internet ICI !

Je suis profondément désolé et trop souvent impuissant face à la volonté de gouvernants carrièristes de faire du "chiffre" sur les expulsions de france, de tenir des propos honteux devant les préfets et les journalistes. Encore plus quand ces gouvernants refusent de me répondre alors que ma démarche est juste humaine.
Que dire de plus ... Comme je l'ai affirmé dans la salle n°1 du Tribunal Administratif de Paris le 27 octobre 2005, j'ai honte d'être français.

LIBERTE EGALITE FRATERNITE !!!
Cela fait joli en bas de page, mais c'est bien loin de la réalité.

Restons motivé (s)

05 novembre 2005

Signer la pétition via Internet

Vous pouvez apporter votre soutien à la famille Sanchez/Bedoya en signant la pétition ICI

Si vous avez une ou plusieurs idées afin d'intensifier la mobilisation, envoyez un mail à slmmc75@yahoo.fr

Dernière minute : la circulaire de Sarkozy aux Préfets

vous pouvez télécharger cette circulaire n°norintd0500097c ICI

Nous analysons le texte et allons en conséquence adapter les actions futures du comité de soutien SLMMC afin de respecter la loi française sans retard.

04 novembre 2005

Nouveaux messages de soutien à la famille Sanchez/Bedoya

Noël Mamère a écrit au Ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy :
Monsieur le ministre,

Je souhaite attirer votre attention sur le cas de la famille Sanchez-Bedoya, arrivée en France le 5 mai 2000 de Colombie et domiciliée dans le 18ème arrondissement de Paris.
Après cinq années passées dans notre pays, Monsieur Carlos Sanchez et Madame Bedoya viennent de se voir refuser l'obtention de leur carte de séjour "Vie privée et familiale" et sont aujourd'hui sous le coup d'un arrêté d'expulsion.
Leurs deux filles, Luisa-Maria (bientôt 11 ans) et Sarah (6 ans) sont scolarisées à l'école primaire Vauvenargues (Paris - 18ème) et parfaitement intégrées tout comme le sont leurs parents qui travaillent et paient des impôts en France.

C'est pourquoi, je me permets de vous interpeller afin que vous autorisiez la famille Sanchez-Bedoya à rester sur le territoire français et que, ainsi, leurs filles puissent poursuivre sereinement leur scolarité. Cette décision serait conforme aux récents engagements que vous avez pris devant la représentation nationale le mardi 26 octobre 2005. D'autre part, vous recompenseriez et reconnaîtriez tous les efforts de cette famille pour s'intégrer dans notre pays.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le ministre d'Etat, l'expression de mes meilleurs sentiments.

Noël Mamère
Député de la Gironde



Avner UZAN rédige quelques lignes pleines de bon sens :
J'apporte mon soutien à la famille de ces deux petites filles afin qu'elles puissent continuer à résider, étudier et s'épanouir dans la nouvelle patrie qu'elle se sont choisie, ou que le destin a choisi pour elles...
Puisque les parent travaillent, puisque ces deux fillettes sont intégrées dans leur milieu scolaire, puisque le français est devenu leur langue naturelle, elles devraient être considérées - dans les statistiques du Ministère de l'Intérieur - comme étant des immigrées " choisies " et non pas " imposées "....
Indépendamment du volet humanitaire ( leur renvoi en Colombie n'est certainement pas un progrés des droits de l'homme.. ) l'intérêt de la France est de faciliter leur intégration et de miser sur leur désir de faire partie de la Communauté Nationale.
A défaut de grands sentiments, soyons donc pragmatiques...Et espèrons que grands sentiments et pragmatisme pourront coexister !!
Bon courage !
Avner UZAN

03 novembre 2005

LR avec AR à Monsieur le Préfet de Police

Monsieur le Préfet de Police de Paris,

veuillez trouver ci-joint les signatures de la pétition "Une famille de l'école Vauvenargues est menacée d'expulsion de France" concernant la famille Sanchez/Bedoya.
Le comité de soutien SLMMC (parents d'élèves, enseignants, associations) attend avec inquiétude le verdict du Tribunal Administratif de Paris (7 rue de Jouy) suite à l'audience du 27 octobre 2005 12h30.

Nous espérons être entendu et lu par votre administration afin que la famille Sanchez/Bedoya puisse s'épanouir dans le futur en toute légalité sur le sol français comme elle le souhaite honnêtement, et ce malgrè les refus répétés de vos services osant afficher Liberté Egalité Fraternité en pied de page des courriers.

SLMMC
slmmc75@yahoo.fr
http://slmmc.blogspot.com/


Nous avons expédié les signatures au Préfet Pierre Mutz ... à suivre !!!

02 novembre 2005

La famille Sanchez/Bedoya écrit

Nous voulons remercier tous les gens qui nous ont
soutenu sur ce chemin tellement difficile pour
certains de comprendre.
La verité est que nous n'avons pas de mots suffisants
pour remercier les associations qui ont fait tout pour
affronter cette situation qui chaque jour nous affecte
plus, parce qu'il n'est pas facile de penser que
beaucoup de gens te veulent et que maintenant `c'est
qui est reellement quand on a besoin savoir que tous
sont allés sans crainte et avec une grande franchise de
nous aide.
Nous espérons seulement que tout ceci il passe et que
le résultat de beaucoup des efforces il est évalue et
ils nous nous laissent rester dans ce pays qui nous a
offert le meilleur qu'est la tranqullité de pouvoir
porter une vie digne d'une famille.
Grâce auxquelles ils nous ont accompagnées,à ils ont
envoyé leur messages, à auxquelles ils nous ont
telephonés et á auxquelles que de tout couer sont avec
nous.
Merci beaucoup comité de soutien.


Famille Sanchez Bedoya

31 octobre 2005

Article paru le 30/10/2005 dans "El Tiempo" quotidien colombien

En attendant la traduction, voici le LIEN !

Plus le texte en espagnol :
COLOMBIANOS / CORTE DECIDE SOBRE PAREJA Y SUS HIJAS
¿Expulsará París a la familia Sánchez Bedoya?


Damir Carlos y su esposa llegaron con sus niñas a París hace 5 años, huyendo de la violencia. La justicia les niega la residencia.
Más de 570 firmas ha logrado reunir el comité de apoyo a la familia Sánchez Bedoya para impedir que los expulsen de Francia.
Damir Carlos y su esposa Melba viven con sus dos hijas hace 5 años en París, adonde llegaron huyendo de la violencia en su natal departamento del Tolima.
El padre había logrado inscribir a las niñas en un colegio público y pagar un arriendo en el barrio XVIII, como lo exige la ley. Pero la suerte cambió en febrero, cuando, en un nuevo intento por legalizarse, la justicia les negó su permiso de residencia. A cambio, recibieron por correo orden de expulsión para el 4 de octubre.
La noticia sorprendió a la familia y a las directivas del colegio Vauvenargues, donde estudian Luisa María (11 años) y Sara (de 5). Las pequeñas deberán abandonar las aulas si se confirma la decisión del Tribunal Administrativo de París contra sus padres.
Pero los Sánchez Bedoya no han estado solos en esta prueba. Han recibido el respaldo del alcalde del sector, Daniel Vaillant, quien escribió una carta al prefecto de Policía de la capital para que analice nuevamente la situación de la familia de colombianos.
Porque hay puntos paradójicos, como el hecho de que Damir Carlos, al declarar su trabajo, ha venido pagando impuestos al estado francés.
El caso, que ha conmovido a la opinión pública, ha alentado al comité de apoyo, a padres de familia del colegio y a los profesores de las menores a continuar la lucha.
El ex ministro socialista de Cultura Jack Lang estima que se trata de un típico problema burocrático y se ha solidarizado con las niñas.
Los ilegales colombianos temen que sea el comienzo del endurecimiento de la política de inmigración, anunciada por el ministro del Interior Nicolas Sarkozy. De hecho, no es la primera vez que se conoce la mano dura de Sarkozy. En estas últimas semanas, habían sido los africanos y magrebíes los principales afectados por las amenazas contra padres ilegales que tienen a sus hijos estudiando legalmente en Francia.
Los ojos de la comunidad están puestos en el veredicto, pues muchos colombianos se encuentran en esa situación y esto podría sentar pauta jurídica para miles de casos similares de latinos. Por esto, el consulado de Colombia ha enviado a su consejera de asuntos jurídicos para brindarle asistencia a la pareja.
En cuanto al ministro del Interior, la Red de Educadores sin Fronteras quiere que aclare su posición frente a los hijos de ilegales que estudian en Francia. Sarkozy declaró el lunes al diario Le Monde que durante el período escolar ningún alumno sería conducido a la frontera.
El cónsul colombiano Clemente Arturo Quintero explicó que el Tribunal deberá decidir sobre el caso en un plazo máximo de 15 días.

MARÍA CAMILA MORALES
Para EL TIEMPO
Desde PARÍS

lettre de Daniel Vaillant au préfet de police

Daniel Vaillant, Maire du 18ème arrodissement, a adressé à l'association des parents d'élèves de l'école Vauvenargues, copie de la lettre qu'il a envoyée au préfet de police, le 24 Octobre dernier
Dans ce courrier, il rappelle les "raisons dramatiques" qui ont conduit la famille SANCHEZ-BEDOYA à fuir la Colombie, insiste sur sa parfaite intégration en France qui s'est traduite notamment par des démarches en vue de régulariser leur situation : "cette famille se comporte de manière exemplaire et est appréciée de tous".
Enfin, demande est faite au préfet d'intervenir : "afin que le dossier de cette famille soit réexaminé attentivement et qu'une solution soit trouvée à leur situation administrative".
L'association des parents d'élèves et le Comité de Soutien remercient Monsieur Vaillant de son intervention.

Pour lire le courrier

28 octobre 2005

Mise en Ligne des articles déjà publiés dans la presse

bonjour,

Voilà qui va permettre a tout le monde de lire les articles déjà sortis ces derniers jours.
les articles

Nous venons d avoir l'accord de Dorothée Cochard pour la diffusion du JT

que vous trouverez ici egalement

Bonne soirée et Bon WE, nous vous tiendrons informés durant le Week End.

Les enfants n'appartiennent qu'à leur future liberté.

Il ne vous reste qu à lire ce beau texte de Marie-Louise.

Dans Paris, il y a un quartier,
Dans ce quartier il y a une rue,
Dans cette rue il y a une école,
Dans cette école, il y a Sara et Luisa Maria; il y a aussi mes deux
enfants, Elies et Yasmine.
Sara et Luisa demandent une chose : vivre en toute tranquillité,
pouvoir continuer à fréquenter l'école de la rue Vauvenargues comme tant
d'autres enfants scolarisés ici en France.
Nous sommes nombreux aujourd'hui à lutter pour que l'obligation
scolaire ne soit pas une coquille vide mais une vraie mission allouée aux
représentants de notre pays, auprès de tous les enfants quelque soit leur
origine sociale ou culturelle.
Il y a de cela une cinquante d'années, Martin Luther King, un homme
d'exception, luttait contre les injustices et les discrimations dans le
pays où lui même avait vu le jour. Pour sauver son rêve il écrivit un
discours devenu célèbre : "I had a dream..."

Pour que ce rêve d'hier devienne le rêve de demain,
J'apporte mon soutien à la famille Sanchez Bedoya.


Alors que le tribunal était en train de délibérer, j'ai passé une
journée merveilleuse en compagnie de deux petites filles gaies, vivantes et
délicieuses. Un sourire, tel un papillon frêle et fragile, se posait de
courts instants sur leurs lèvres pendant que nous cheminions à travers
les rues du 18ème arrondissement, entre la Place Clichy et la rue
Vauvenargues. Le soleil illuminait leurs visages. Elles semblaient aimer
leur quartier avec ses cinémas, ses cafés, sesboutiques hétéroclites.
C'est leur
présent qui nous accompagnait et qu'elles retrouvaient tout le long de
cette promenade, à chaque coin de rue. Un quartier et une ville où
elles avaient plaisir à flâner en ma compagnie, même si pour elles l'heure
était grave et leur vie tendue sur le fil d'un rasoir.

Pour que Sara, Luisa Maria et leurs parents continuent d'arpenter les
rues du 18ème avec douceur, bonheur et fierté, pour que nous tous
résidents du 18ème, venus d'ici et d'ailleurs, nous puissions arpenter ces
rues sans honte ni reproche,
J'apporte mon soutien à la famille Sanchez Bedoya.

Pour que nous puissions partager ensemble d'autres rêves, au cinéma et
dans la vie réelle,
Pour que nous puissions préserver encore longtemps ce sourire d'enfant
- car qui oserait les leur reprendre ? -
J'apporte mon soutien à la famille Sanchez Bedoya.


A BIENTOT ET BON COURAGE A MELVA, CARLOS, LUISA MARIA et SARA
je suis de tout coeur avec vous !

Marie-Louise PIQUET
Enseignante en collège

Contact avec RFI (Radio France Internationale)

On commence la journée avec encore une bonne nouvelle, nous avons été contacté par RFI qui suit le cas des Sanchez-Bedoya via le blog les articles de presse écrite et reportage TV !! Youpi ça BOUGE !

Tout ça prouve que nous allons dans le bon sens, bonne journée en attendant plus de détails, dans le courant de la journée ou soirée.

Journée de l'audience + reportage France2

le 27 Octobre 2005 ( avec un peu de retard )

La famille Bedoya/Sanchez, s'est présentée au Tribunal Administratif,
accompagnée par les membres du comité de soutien qui ont pu se déplacer,ainsi que les différentes associations qui appuient leur démarche (plus de 30 personnes).A noter aussi la présence de Sylvain Garel, Elu Verts du 18° arrondissement.

Après 30 minutes à attendre le juge en retard(ce qui est INADMISSIBLE),la séance n'a malheureusement pas donné de miracle comme nous l'esperions tous,
néanmoins nous avons de TRES GROS ESPOIRS concernant le Verdict, les plaidoiries
nous ayant semblé plus en la Faveur de la Famille Bedoya/Sanchez. Nous devons
rester Optimistes !!
Le Verdict doit être remis sous quinzaine, ce n'est pas pour cela que nous devons attendre,
il faut nous mobiliser plus encore que d'habitude!

France2 a diffusé le reportage fait Mercredi apres midi, dans l'édition de 13h00. Nous tenons à
remercier d'ailleurs la journaliste Dorothée Cochard ainsi que son équipe, pour le reportage
sobre et respectueux envers la Famille Bedoya/Sanchez, ainsi que pour la gentillesse dont
ils ont fait preuve durant le tournage.

Enfin, nous attendons la publication encore d'un article dans l'édition Nationale du Parisien.
Plus de détails dans la journée de demain ( 28/10/05).

27 octobre 2005

encore des messages de soutien

Bonjour,

Nous vous accordons à notre tour ce modeste soutien
afin que le respect des personnes et de la famille
soient maintenus dans un pays qui se dit démocratique
pour que ce gouvernement de droite prototalitaire
arrête définitivement de bafouer les libertés d'exister,
de vivre, de travailler et de rire.

Deux poètes post soixante-huitards révolutionnaires et anarchistes.

Christine et Jean-Pierre Eyrolles Evrard

Solidarité vaincra contre toutes les oppressions inadmissibles.

Nous sommes de tout coeur avec vous



Hola,

No soy una personalidad importante pero apoyo a la familia
SANCHEZ BEDOYA y a todas las familias colombianas que luchan
dia a dia en francia y en todo el mundo por salir adelante.

Espero que hayan buenas noticias despues de la audiencia.

Angela Vaslin

26 octobre 2005

Veille de l'audience + nouveaux soutiens

La famille Sanchez-Bedoya est convoquée demain (jeudi 27 octobre 2005) à 12h 30 devant le Tribunal Administratif de Paris (7 rue de Jouy Métro St Paul).
Le comité de soutien sera présent, ainsi que plusieurs membres d'associations très actives.
A la même heure ou presque, un reportage sur la famille Sanchez/Bedoya sera diffusé demain (sauf actualité surchargée) sur France 2 lors du Journal Télévisé de 13h00.
La pétition atteint à cette minute 570 signatures (quelques personnalités politiques ont signé aujourd'hui)
Il faut y croire !


La situation des enfants Luisa-Maria et Sarah, menacées d'expulsion
vers la Colombie, a été portée à ma connaissance, et je tiens à vous dire ma
consternation.

C'est bien volontiers que j'apporte ma signature à votre pétition pour
venir en aide à cette famille, afin notamment que la vie scolaire et sociale
de ces deux enfants ne soit pas sacrifiée par un traitement administratif
inhumain.

Avec mes sentiments attentifs,

Jack Lang



solidaridad con la familia colombiana
Galvarino Huenul



Par ce modeste mail, je tiens à témoigner mon soutien envers la famille
Bedoya-Sanchez. Le sort qui leur est réservé est tout bonnement cruel,
et
surtout inadmissible dans le soit disant pays des droits de l'homme.
S'il y
a vraiment une justice en ce bas monde, qu'elle soit rendue alors...

Du fond du coeur, bon courage!

Julien DEPRIESTER

Article dans "20 minutes" édition Ile de France du 26 octobre 2005

L’expulsion guette une famille colombienne

Des vacances loin d’être reposantes.
Luisa- Maria, 11 ans, et Sara, 6 ans, sauront demain si leur parents sont autorisés à rester en France.
Le tribunal administratif de Paris doit examiner le recours déposé par ce couple colombien pour obtenir une carte de séjour.
Arrivée en France en 2000, cette famille domiciliée dans le 18 e passe cinq années « tranquilles » , jusqu’à ce que sa énième demande de régularisation soit examinée par la préfecture au mois de février. Après un deuxième refus, accompagné d’un arrêté d’expulsion daté du 4 octobre, l’école primaire Vauvenargues ( 18 e ) où sont scolarisées les deux fillettes, se mobilise. Enseignants et parents d’élèves créent un comité de soutien* et lancent une pétition, qui compte aujourd’hui 437 signatures. Le maire ( PS) du 18 e , Daniel Vaillant, écrit même une lettre au préfet de police de Paris, expédiée lundi.
« Une telle mobilisation est malheureusement rare » , remarque l’avocate de la famille, Mylène Stambouli, par ailleurs adjointe ( Verts) à la Lutte contre l’exclusion à la Mairie de Paris. Celle- ci insiste sur le fait que les Bedoya- Sanchez « sont très intégrés, travaillent et paient des impôts. En outre, l’aînée a été très choquée par les violences qu’a subies son père en Colombie. » Carlos Sanchez, racketté et torturé par un groupe d’hommes, témoigne de la difficulté de vivre dans ce pays, entre « la guérilla, les paramilitaires et la délinquance » . Selon Marie- Cécile Plà, du Réseau éducation sans frontières, « le juge sera peut- être sensible à cet argument » , trois jours après la soirée de soutien à Ingrid Betancourt, otage depuis quarante- quatre mois en Colombie. C. F.
* http://slmmc.blogspot.com

Nouveaux soutiens

Par cet email je voudrais donner ma soutien a la famille Bedoya Sanchez et leurs filles. C'est inacceptable que cette famille risque d'etre expulsé du pays. Les parents travaillent dur pour la France et ils n'ont pas pour rien choisi de quitter leur pays. En plus, les deux filles se sont déjà habitué à vivre en France!

Elles Poiesz



je m'associe à votre lutte contre l'expulsion de cette famille. Bravo pour votre mobilisation. J'espère de tout mon coeur que tout cela se finira bien et que ce mauvais épisode ne sera bientôt qu'un souvenir dans l'esprit de cette famille, mis à part votre formidable mobilisation autour de leur cause.
Bon courage

catherine



Famille Sanchez Bedoya,

Vous le savez : on est du pays où on est bien.

Par la présente, je soutien votre démarche administrative et votre
demande de
justice. J'ai vécu des expériences semblables à la votre et je
comprends votre
désarroi.

Moi-même et ma fille de trois ans, nous vous encourageons à continuer.

Je suis sûr que cette épreuve mettra en valeur tout ce qu'il y a de
noble dans
notre société française.

Cordialement, Daniel CARLANA et Lola CARLANA-MERY



Este es un mensaje de solidaridad con la familia Sanchez Bedoya, ya que tuvieron que abandonar el pais ,por la violencia que se vive en Colombia ,les agradeceria mucho lo que puedan hacer por esta familia ,ya que lo perdieron todo,su finca hibicada en llanos de alegria corregimiento de Santander de QUINICHAO CAUCA una zona en disputa entre guerrilleros y paramilitares ,donde perdieron a su madre ,su cuñado y ellos mismos fueron torturados de la cual es testiga su hija luisa maria sanchez bedoya ,regresar a este pais seria colocar en peligro sus vidas y las de esas niñas inocentes ,por favor ayudenlos ya que es una familia humilde y muy trabajadoras
atentamente

rubio bolaños
cali,colombia s.a.

25 octobre 2005

Article dans "Le Parisien" édition Paris du 25 octobre 2005

Cet article a été publié ce matin.
En voici le début :
Deux petites élèves menacées d'expulsion
Le Parisien, le 25.10.05
SARA ET LUISA-MARIA, deux soeurs respectivement âgées de 6 et 11 ans, sont élèves à l'école élémentaire du 50, rue Vauvenargues dans le XVIII e . A la rentrée, comme toutes les petites filles de leur âge, elles ont retrouvé leur cours de danse dans le...

Miguel Angel Estrella soutient la famille Sanchez/Bedoya + soutiens des Pays-Bas

Trouvez ici mon soutien à la famille BEDOYA SANCHEZ et leurs filles
Sara et Luisa-Maria fréquentant la même école que mon petit fils Pablo Estrella.

Connaissant dans ma propre chair la violence dans des pays comme l'Uruguay
et l'Argentine (Plan Condor de Pinochet), je me sens solidaire d'une famille qui,
comme les Sanchez Bedoya ont senti le besoin de quitter leur pays pour offrir
une meilleure existence à leurs enfants.
De la même manière que la France "Terre des droits humains" a accueilli des latinoaméricains dans les années sombres je veux espérer que cette deuxième
patrie qu'est la France pour nous, permettra à Sara et Luisa-Maria de continuer à grandir et s'épanouir ici.

Miguel Angel Estrella
Pianiste
Ambassadeur d'Argentine auprès de l'UNESCO



Mesdames, Messieurs,

Avec cet e-mail nous vous faisons parvenir notre forte demande de ne pas expulser à la famille Sanchez-Bedoya avec les deux filles Sara et Luisa-Maria de la France.

Ils sont des gents très sérieux qui ont travaillé déjà plus de 5 ans dans et pour la France, lorsque ses deux filles ont étudié dans des écoles français pour améliorer leure situation pour l'avenir, loin de son pays d'origine, la Colombie, un pays en guerre continue.

Meilleures salutations,

Fam de Vaan-Romeijn med.
Prinses Margrietlaan 2 A
6571 AE Berg en Dal
Pays-Bas



Mesdames, Messieurs,

On est très étonné à voir les informations concernant la possible
expulsion de la famille Sanchez-Bedoya, avec ces filles Sara et Luisa-
Maria, après plus de 5 (!) ans de habiter, travailler (dûrement, bien
sur) et étudier dans la France.

Cette famille n'est pas venue à la France pour visiter tous les jours
Disney Land, elle est venue, comme des autres familles dans la même
situation, provenant d'un pays en guerre, ou une liquidation d'une vie
coûte moins que une entrée au même parque Disney. Elle est venue pour
donner un avenir plus promettant aux enfants, et au même temps, pour
travailler et faire tout le mieux possible pour la France et ces
habitants!

Pourtant, c'est complètement inacceptable que après de 5 ans on
considère maintenant leur expulsion à la Colombie. Cette famille veut
vivre en paix, travailler pour ces gens et les Français, les deux
filles connaissent mieux la France que la Colombie, elles font des
études pour se préparer à améliorer aussi leur vie et la vie des
Français pour l'avenir.

Dans des cas pareilles, des gouvernements européennes ont consideré la
donation d'un pasport national aux familles qui ont travaillé quelques
ans dans leur 'nouveau' pays, mais vous, par contre, considerez leure
expulsion, ça n'est pas humaine, c'est cruel et inacceptable.

Cordialement,

A. de Vaan
jounaliste néerlandais



Madame, Messieurs,

D'ici je voudrais faire connaissance de ma solidarité complète avec la
famille Sanchez-Bedoya.
Ce n'est pais juste qu'ont sont menacés maintenant avec une expulsion,
après
de vivre et travailler plus de 5 ans dans la France.

Une expulsion de ces gens c'est complètement inacceptable!!!

Avec meilleures salutations,

Louis Romeyn

24 octobre 2005

400 !!!

Les messages sont moins nombreux sur l'adresse email slmmc75@yahoo.fr du comité de soutien à Sara Luisa-Maria Melva Carlos, mais les signatures s'additionnent concernant la pétition soit 437 à cette minute !

Logiquement, un article sera publié demain (mardi 25 octobre 2005) dans Le Parisien.
Il s'agit peut-être d'un début de médiatisation pour les Sanchez/Bedoya et d'une suite de médiatisation pour tous les sans-papiers dans le même cas.
Car les propos du Ministre de l'Intérieur dans l'édition du soir du célèbre quotidien Le Monde ne vont pas endormir les consciences !
Il faut rester motivés et éveillés !

23 octobre 2005

Bilan pétition + Soutien d'ASSOFSI + Soutien de FEDACOL

332 signatures obtenues à cette minute sur la pétition pour le maintien en France Sara Luisa-Maria Melva Carlos!!!
Nous pouvons faire beaucoup mieux ...

L'association ASSOFSI (association Latino américaine) souhaite s'associer aux messages de soutien apportés à la famille Sanchez Bedoya et considère inacceptable la mesure d'expulsion qui touche cette famille qui est au dire de son comité de soutien parfaitement intégré à la vie en France.

Nous, association Latino américaine essayons quotidiènnement de travailler pour l'intégration des ressortissants latino américains et de ce fait considérons que des hommes et femmes des ces pays ne peuvent être victimes de mesures politiciennes qui ne sont pas en phase avec les valeurs morales de la France .

Soyons tous ensemble unis et solidaire de cette famille.

ASSOFSI


La Fédération d'Associations Colombiennes en France - FEDACOL, exprime sa solidarité avec la famille Sanchez Bedoya, fait une reconnaissance publique au travail du Comité de soutien à Sara Luisa-Maria Melva Carlos et adhère aux activités du Comité SLMMC.

Avec nos salutations associatives,

FEDACOL

22 octobre 2005

Message de solidarité

ME SIENTO PROFUNDAMENTE SOLIDARIA A SU PETICION; cREO QUE MUCHAS PERSONAS Y ASOCIACIONES COLOMBIANS SON SOLIDARIAS NO SOLO A SU LLAMADO SINO A SU SITUACION;

NUESTRAS ASOCIACIONES POR POR LO GENERAL FRANCESAS POR EL HECHO DE FUNCIONAR BAJO UNA LEGISLACION FRANCESA PERO MUCHAS DE ELLAS SON PRESIDIDAS POR COLOMBIANOS ASI YO ME UNO A TODAS AQUELLAS PERSONAS Y ASOCIACIONES QUE LO APOYAN Y SOLICITAN AL MISISTERIO DE RELACIONES EXTRANJERAS QUE SU SITUACION SEA TRATADA CON CONSIDERACION TENIENDO EN CUENTA QUE COLOMBIA RECIBE CON BENEPLACITO NO SOLO LOS INVERSIONISTAS FRANCESES SINO TODOS AQUELLOS QUE SON IMIGRANTES ECONOMICOS Y QUE VIVEN MUCHO MEJOR QUE MUCHOS COLOMBIANOS EN FRANCIA.

RUBY ORTEGA

Première réunion du comité de soutien

Bonjour à toutes et tous,

le comité de soutien à SLMMC s'est réuni hier soir décidant d'intensifier la mobilisation et le soutien à la famille Sanchez/Bedoya.
La participation du monde associatif est FORTE !
Nous ne pouvons pas en dire autant des élus politiques ...
Il faut continuer à obtenir des signatures pour le maintien en France de Sara Luisa-Maria Melva Carlos.
Vous pouvez télécharger la pétition ici et ainsi la faire circuler dans vos entourages.

Motivé (s) pour SLMMC

Régis écoeuré !

Bonjour à tous,

Evidemment scandalisés par toutes ces campagnes d'expulsions soigneusement orchestrées par Sarkozy, avide de marquer l'histoire de l'intolérance, du stigmate et non celle des droits de l'homme. Nous nous joignons, mon épouse colombienne et moi même, à votre comité de soutien et sommes disposés à lutter à vos côtés pour éviter ces expulsions. Nous sommes directement concernés par les politiques d'exlusion , de bouc émissaire de l'étranger (coupable de "profiter" des aides sociales accordées généreusement par notre gouvernement), voire de préférence nationale ou européenne: en effet ma femme, après avoir travaillé 7 mois pour le rectorat en tant qu'assistante d'espagnol et ayant cotisé comme tout le monde, n'a pas eu droit de percevoir des indémnités chômages réservés aux ressortissants de l'Union Européenne, dixit le rectorat. J'aurais encore des tas d'exemple: l'impossibilité pour les Colombiens (au même titre d'ailleurs que les Africains et les Maghrebins) d'obtenir un visa touriste.Dîtes-moi pourquoi des Colombiens ou Africains ne peuvent pas recevoir leur famille ici, monsieur Sarkozy, ou encore l'allongement de l'acquisition de la nationalité à 4 ans pour les conjoints de Français. Mais où est passé notre terre d'accueil? Aujourd'hui, j'ai honte de ce pays, honte qu'il mette en danger la vie de toute une famille. Nous sommes de plus en plus las de cette politique qui nous suspecte sans arrêt et qui ne cesse de nous humilier et de nous contrôler. Nous sommes tellement écoeurés que nous envisageons de partir de France afin que notre enfant ne grandisse pas avec ces injustices et cette intolérance.
Merci à tous.