21 novembre 2005

Le tribunal administratif de Paris décide ... / Appel en faveur d'une autre famille du 18ème menacée d'expulsion

Article 1er : Les arrêtés en date du 4 octobre 2005, par lesquels le préfet de police de Paris a ordonné la reconduite à la frontière de M. SANCHEZ BOLANOS et de Melle BEDOYA HENAO, sont annulés.

Article 2 : Il est enjoint au préfet de police de procéder au réexamen de la situation administrative de M. SANCHEZ BOLANOS et de Melle BEDOYA HENAO dans un délai d'un mois à compter de la notification du présent jugement.

Article 3 : L'état est condamné à verser la somme de 800 euros (huit cents euros) au titre de l'article L. 761-1 du code de la justice administrative.

Article 4 : Le présent jugement sera notifié à M. SANCHEZ BOLANOS, à Melle BEDOYA HEANO et au préfet de police.



SLMMC apporte son soutien à une autre famille colombienne du XVIIIème arrondissement de Paris. Les deux enfants David/Munoz (Christian et Juan) sont scolarisés au collège Coyvox et à la maternelle 3 rue Vauvenargues.
Il est urgent de mobiliser les parents d'élèves et les enseignants de ces établissements.
La FCPE de Coyvox et RESF18 sont informés et agissent.
Comment sensibiliser les enseignants ?
Le blog de cette famille ICI

18 novembre 2005

La famille Sanchez/Bedoya a reçu le jugement

La décision du Tribunal Administratif de Paris d'annuler la reconduite à la frontière de la famille Sanchez/Bedoya est confirmée par le jugement reçu aujourd'hui par Melva et Carlos.

17 novembre 2005

Nouvel article le 15/11/2005 dans El Tiempo (quotidien colombien)

FRANCIA / PARÍS TIENE UN MES PARA APELAR
Anulan expulsión de familia colombiana

Después de 15 días de reflexión, el tribunal administrativo de París anuló la decisión de expulsar a la familia colombiana Sánchez Bedoya de Francia como se les había informado hace unos meses y cuya fecha de aplicación había sido establecida para el 4 de octubre pasado.
Los Sánchez Bedoya llegaron en el 2000 huyendo de la violencia y, pese a no tener permiso de estadía, Carlos comenzó a trabajar, a declarar impuestos y se había integrado al igual que el resto de su familia a la sociedad.
Sin embargo, la dicha no es completa porque el prefecto de París, Pierre Mutz, tiene un mes para apelar.
Por esta razón, el Comité de Apoyo, que ha logrado reunir en torno a la familia colombiana a políticos, intelectuales, artistas y ciudadanos franceses, no quiere celebrar la buena nueva.
Prefieren esperar con prudencia, explica Anne Laure Mouturat,
porque el objetivo que defienden es una verdadera regularización de la familia y en particular confían en que las dos hijas de Carlos y Melba se puedan quedar estudiando en Francia.
La principal preocupación, insisten, “es que les otorguen a los Sánchez Bedoya un permiso de estadía con fecha límite y tengan que abandonar después el país”.
Ahora vienen 30 días más de incertidumbre aunque parece un alivio para Luisa María (11 años) y Sara (6 años) quienes, a pesar de su corta edad, están muy conscientes de lo que sucede y, según sus vecinos y profesores, se encontraban muy abatidas al igual que sus padres.
En cuanto a las razones del cambio de actitud de la administración francesa, hasta el lunes o martes la familia Sánchez Bedoya tendrá acceso a la motivación del juez, quien había escuchado el pasado 27 de octubre el recurso de la abogada de los colombianos.
Las primeras palabras de Carlos y Melba fueron de gratitud para todas las asociaciones del barrio XVIII donde viven y para los padres de familia de los compañeros de colegio de sus hijas quienes no dudaron en respaldarlos.
Un Comité de Apoyo apolítico que logró en un tiempo récord y con mucho empeño movilizar a cientos de personas a nivel nacional e internacional.

MARÍA CAMILA MORALES
Para EL TIEMPO
Desde PARÍS

15 novembre 2005

Attendre les complaisances

Appel?
Pas appel?
Il faut attendre ... jusqu'à l'envoi du jugement + 1 mois! (exemple fictif :jugement envoyé le 23 novembre 2005, appel possible jusqu'au 23 décembre 2005)
La Préfecture de Police de Paris (c'est à dire l'état français) qui a réfusé la carte de séjour "vie privée et familiale" à la famille Sanchez/Bedoya , conserve son droit d'appel à la décision du Tribunal Administratif de Paris.
Pour mémoire, l'audience s'est déroulée le 27 octobre 2005 ...

Le comité de soutien à SLMMC se réunira une fois le jugement du TA reçu.

Nous restons très motivé (s) !!!!

10 novembre 2005

UNE BONNE NOUVELLE ... 1ERE ETAPE FRANCHIE

Le tribunal administratif de Paris annule la reconduite à la frontière !!!!!!!!!!!
Nous ne savons absolument pas les motivations du juge (il faut attendre lundi ou mardi).
De même, il faut savoir que le Préfet de Police de Paris Moooooooooosieur Pierre Mutz a 1 mois pour faire appel de cette décision du TA!
Donc, ce n'est pas aujourd'hui que nous allons faire la fête !
Il faut donc continuer la mobilisation et la signature de la pétition ICI.

Melva et Carlos (Melva y Carlos) sont heureux et remercient tous les signataires de la pétition ainsi que les individus, fédérations, associations, partis, comités locaux régionaux nationaux et internationnaux qui ont apporté un soutien sans faille.

09 novembre 2005

Nouveau soutien !

Bonjour,
Est-il possible de rajouter Ras l'front Paris 18ème à la liste des
soutiens ?
Je vous remercie également de nous tenir au courant de toutes vos
prochaines initiatives.

Cordialement,

Nicolas
pour Ras l'front Paris 18ème


Bien sur que nous vous rajoutons, avec plaisir !!!


RAPPEL : vous pouvez toutes et tous signer la pétition via internet ICI

08 novembre 2005

Discours de Pierre Mutz Préfet de Police de Paris en juin 2005

Je vous invite à lire le discours de Monsieur le Préfet (l'homme réprésentant l'état français qui demande à la famille Sanchez/bedoya de quitter la France) ICI.

Nous ne sortons aucune phrase de ce discours par respect des victimes.
Ce discours est en ligne sur le site internet Mémorial de la SHOAH tout comme sur le site internet de la Préfecture de Police de Paris.

Nous avons eu une conversation de 15 minutes avec une personne du Mémorial de la SHOAH. Elle fait suivre au directeur notre démarche.

07 novembre 2005

Un petit mot d'Hervé

C'est toujours l'attente du verdict suite à l'audience du 27 octobre 2005.
La mobilisation doit au moins être maintenue au niveau actuel ...

Un grand MERCI aux 55 personnes qui ont rejoint la pétition depuis la mise en place de la signature via internet ICI !

Je suis profondément désolé et trop souvent impuissant face à la volonté de gouvernants carrièristes de faire du "chiffre" sur les expulsions de france, de tenir des propos honteux devant les préfets et les journalistes. Encore plus quand ces gouvernants refusent de me répondre alors que ma démarche est juste humaine.
Que dire de plus ... Comme je l'ai affirmé dans la salle n°1 du Tribunal Administratif de Paris le 27 octobre 2005, j'ai honte d'être français.

LIBERTE EGALITE FRATERNITE !!!
Cela fait joli en bas de page, mais c'est bien loin de la réalité.

Restons motivé (s)

05 novembre 2005

Signer la pétition via Internet

Vous pouvez apporter votre soutien à la famille Sanchez/Bedoya en signant la pétition ICI

Si vous avez une ou plusieurs idées afin d'intensifier la mobilisation, envoyez un mail à slmmc75@yahoo.fr

Dernière minute : la circulaire de Sarkozy aux Préfets

vous pouvez télécharger cette circulaire n°norintd0500097c ICI

Nous analysons le texte et allons en conséquence adapter les actions futures du comité de soutien SLMMC afin de respecter la loi française sans retard.

04 novembre 2005

Nouveaux messages de soutien à la famille Sanchez/Bedoya

Noël Mamère a écrit au Ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy :
Monsieur le ministre,

Je souhaite attirer votre attention sur le cas de la famille Sanchez-Bedoya, arrivée en France le 5 mai 2000 de Colombie et domiciliée dans le 18ème arrondissement de Paris.
Après cinq années passées dans notre pays, Monsieur Carlos Sanchez et Madame Bedoya viennent de se voir refuser l'obtention de leur carte de séjour "Vie privée et familiale" et sont aujourd'hui sous le coup d'un arrêté d'expulsion.
Leurs deux filles, Luisa-Maria (bientôt 11 ans) et Sarah (6 ans) sont scolarisées à l'école primaire Vauvenargues (Paris - 18ème) et parfaitement intégrées tout comme le sont leurs parents qui travaillent et paient des impôts en France.

C'est pourquoi, je me permets de vous interpeller afin que vous autorisiez la famille Sanchez-Bedoya à rester sur le territoire français et que, ainsi, leurs filles puissent poursuivre sereinement leur scolarité. Cette décision serait conforme aux récents engagements que vous avez pris devant la représentation nationale le mardi 26 octobre 2005. D'autre part, vous recompenseriez et reconnaîtriez tous les efforts de cette famille pour s'intégrer dans notre pays.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le ministre d'Etat, l'expression de mes meilleurs sentiments.

Noël Mamère
Député de la Gironde



Avner UZAN rédige quelques lignes pleines de bon sens :
J'apporte mon soutien à la famille de ces deux petites filles afin qu'elles puissent continuer à résider, étudier et s'épanouir dans la nouvelle patrie qu'elle se sont choisie, ou que le destin a choisi pour elles...
Puisque les parent travaillent, puisque ces deux fillettes sont intégrées dans leur milieu scolaire, puisque le français est devenu leur langue naturelle, elles devraient être considérées - dans les statistiques du Ministère de l'Intérieur - comme étant des immigrées " choisies " et non pas " imposées "....
Indépendamment du volet humanitaire ( leur renvoi en Colombie n'est certainement pas un progrés des droits de l'homme.. ) l'intérêt de la France est de faciliter leur intégration et de miser sur leur désir de faire partie de la Communauté Nationale.
A défaut de grands sentiments, soyons donc pragmatiques...Et espèrons que grands sentiments et pragmatisme pourront coexister !!
Bon courage !
Avner UZAN

03 novembre 2005

LR avec AR à Monsieur le Préfet de Police

Monsieur le Préfet de Police de Paris,

veuillez trouver ci-joint les signatures de la pétition "Une famille de l'école Vauvenargues est menacée d'expulsion de France" concernant la famille Sanchez/Bedoya.
Le comité de soutien SLMMC (parents d'élèves, enseignants, associations) attend avec inquiétude le verdict du Tribunal Administratif de Paris (7 rue de Jouy) suite à l'audience du 27 octobre 2005 12h30.

Nous espérons être entendu et lu par votre administration afin que la famille Sanchez/Bedoya puisse s'épanouir dans le futur en toute légalité sur le sol français comme elle le souhaite honnêtement, et ce malgrè les refus répétés de vos services osant afficher Liberté Egalité Fraternité en pied de page des courriers.

SLMMC
slmmc75@yahoo.fr
http://slmmc.blogspot.com/


Nous avons expédié les signatures au Préfet Pierre Mutz ... à suivre !!!

02 novembre 2005

La famille Sanchez/Bedoya écrit

Nous voulons remercier tous les gens qui nous ont
soutenu sur ce chemin tellement difficile pour
certains de comprendre.
La verité est que nous n'avons pas de mots suffisants
pour remercier les associations qui ont fait tout pour
affronter cette situation qui chaque jour nous affecte
plus, parce qu'il n'est pas facile de penser que
beaucoup de gens te veulent et que maintenant `c'est
qui est reellement quand on a besoin savoir que tous
sont allés sans crainte et avec une grande franchise de
nous aide.
Nous espérons seulement que tout ceci il passe et que
le résultat de beaucoup des efforces il est évalue et
ils nous nous laissent rester dans ce pays qui nous a
offert le meilleur qu'est la tranqullité de pouvoir
porter une vie digne d'une famille.
Grâce auxquelles ils nous ont accompagnées,à ils ont
envoyé leur messages, à auxquelles ils nous ont
telephonés et á auxquelles que de tout couer sont avec
nous.
Merci beaucoup comité de soutien.


Famille Sanchez Bedoya