04 novembre 2005

Nouveaux messages de soutien à la famille Sanchez/Bedoya

Noël Mamère a écrit au Ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy :
Monsieur le ministre,

Je souhaite attirer votre attention sur le cas de la famille Sanchez-Bedoya, arrivée en France le 5 mai 2000 de Colombie et domiciliée dans le 18ème arrondissement de Paris.
Après cinq années passées dans notre pays, Monsieur Carlos Sanchez et Madame Bedoya viennent de se voir refuser l'obtention de leur carte de séjour "Vie privée et familiale" et sont aujourd'hui sous le coup d'un arrêté d'expulsion.
Leurs deux filles, Luisa-Maria (bientôt 11 ans) et Sarah (6 ans) sont scolarisées à l'école primaire Vauvenargues (Paris - 18ème) et parfaitement intégrées tout comme le sont leurs parents qui travaillent et paient des impôts en France.

C'est pourquoi, je me permets de vous interpeller afin que vous autorisiez la famille Sanchez-Bedoya à rester sur le territoire français et que, ainsi, leurs filles puissent poursuivre sereinement leur scolarité. Cette décision serait conforme aux récents engagements que vous avez pris devant la représentation nationale le mardi 26 octobre 2005. D'autre part, vous recompenseriez et reconnaîtriez tous les efforts de cette famille pour s'intégrer dans notre pays.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le ministre d'Etat, l'expression de mes meilleurs sentiments.

Noël Mamère
Député de la Gironde



Avner UZAN rédige quelques lignes pleines de bon sens :
J'apporte mon soutien à la famille de ces deux petites filles afin qu'elles puissent continuer à résider, étudier et s'épanouir dans la nouvelle patrie qu'elle se sont choisie, ou que le destin a choisi pour elles...
Puisque les parent travaillent, puisque ces deux fillettes sont intégrées dans leur milieu scolaire, puisque le français est devenu leur langue naturelle, elles devraient être considérées - dans les statistiques du Ministère de l'Intérieur - comme étant des immigrées " choisies " et non pas " imposées "....
Indépendamment du volet humanitaire ( leur renvoi en Colombie n'est certainement pas un progrés des droits de l'homme.. ) l'intérêt de la France est de faciliter leur intégration et de miser sur leur désir de faire partie de la Communauté Nationale.
A défaut de grands sentiments, soyons donc pragmatiques...Et espèrons que grands sentiments et pragmatisme pourront coexister !!
Bon courage !
Avner UZAN